Bullit a écrit :L'avantage des brevets est triple :
...
Un volontaire ?
fortuné alors!
Dénicher une idée/un brevet (meme excellent/e) tout le monde peut s'y atteler et reussir.
Un brevet peut sortir d'un labo de recherche (c-a-d concept validé par une manip)
Quant à l'industrialiser...bonne chance
Bullit a écrit :L'avantage des brevets est triple :
• ils sont très bien documentés (forcément puisque cela permet de détailler en quoi l'invention est différente des autres)
• l'information est accessible puisqu'il suffit de se rendre à l'INPI où son équivalent local pour consulter les dossiers
• au bout de 20 ans, un brevet tombe dans le domaine public et n'importe qui peut mettre en oeuvre l'invention sans payer de royalties ni rendre de comptes à son créateur ou à celui qui a acheté le brevet pour éviter son exploitation...
Reste à trouver le temps de compulser ces archives en sachant ce que l'on recherche et en ayant suffisamment de connaissances pour apprécier les capacités de fonctionnement et d'industrialisation de l'invention...
maintenant, dire que c'est bien documenté, c'est pas évident car un bon brevet n'est pas fait pour expliquer, mais, pour protéger son auteur.. donc, surtout bien définir les choses en en expliquant le moins possible sur le fonctionnement.. Art difficile que j'essaye de pratiquer, déposant plusieurs brevets en ce moment..
Bonne recherche..
La vie est trop courte, j'aurai jamais le temps de devenir adulte..
aurélie a écrit :
maintenant, dire que c'est bien documenté, c'est pas évident car un bon brevet n'est pas fait pour expliquer, mais, pour protéger son auteur.. donc, surtout bien définir les choses en en expliquant le moins possible sur le fonctionnement.. Art difficile que j'essaye de pratiquer, déposant plusieurs brevets en ce moment..
Bonne recherche..
Je ne suis pas assez pointu pour juger de la précision de l'information figurant dans un brevet, mais tous ceux que j'ai vu étaient suffisamment détaillés pour permettre de comprendre le principe de fonctionnement du système, tout au moins à mon niveau...
De là à le mettre en application, comme dit p'tit suisse...
Pour ce qui est de la voiture électrique, il me semble qu'au début du XXe siècle le record de vitesse était détenu par la jamais contente avec 105 km/h. C'était une sorte d'obus que chevauchait son pilote et qui était électrique. En fait, on a maitrisé la base de l'électricité bien avant d'avoir des résultats satisfaisants avec l'essence, mais cette dernière était plus pratique : recharge quasi instantanée, disponible à pas cher de partout et en grande quantités.
Pour ce qui est de la pollution des moteurs à combustion interne, pour moi c'est une grande fumisterie cette histoire. La raison? Les cycles de test de pollution sont très précis et donc facilement reconnaissables par le calculateur d'injection. Dès lors, il y a 2 moyens de bien les passer. Le premier étant de privilégier les réglages de pollution dans les conditions présentes dans le cylcle pour passer et l'agrément dans la partie non testée. Là, c'est pas magique (car on est rarement dans les conditions du cycle en pratique) mais c'est pas trop malhonnête. Ainsi par exemple sur les motos, ils font un test en 3e vitesse et comme c'est étrange, un capteur informe le calculo qu'il se trouve en 3 ce qui ne devrait pas l'influencer normalement. Pour expliquer l'utilisation de l'info, la réponse des constructeurs c'est que comme les conducteurs aiment bien mettre leur moteur au rupteur, pour le protéger, ils abaissent son régime jusqu'à la 3 et aue le moteur ne donne sa vraie puissance qu'après.
La seconde méthode c'est de reconnaitre le cycle et d'utiliser une autre cartographie. La voiture se met alors à tourner comme une patate et à ne plus rien avoir dans le sac, mais du coup ca passe haut la main.
Mais quoi qu'il en soit, quand par exemple on se dit qu'avec la sonde lambda, on fonctionne toujours avec un lambda de 1, c'est archi faux car le calculateur est la plupart du temps débouclé = dans des conditions ou il va privilégier le fonctionnement du moteur par rapport au fait d'être propre. La lambda ne servira donc dans ce cas qu'à constater qu'un lambda différent de 1 est en cours, ce dont le calculo est parfaitement au courant.
En Suisse, je ne connais pas précisément la teneur du test de pollution mais en France, j'ai passé sans soucis la pollution avec mon ex 309 GTI16 et j'étais même OK pour les normes catalysées alors qu'elle n'avait pas de catalyseur. J'avais en fait installé un switch qui donnait un ralenti à la limite de caler avec 0.3% de CO puis le ralenti qui va bien avec 7%. Il m'avait suffit à l'époque d'acheter la doc du motronic pour faire le montage. Avec les calculateurs modernes fermés, on peut plus le faire aussi simplement, mais du coup, c'est fait d'origine par les constructeurs.