Balades dans le Bugey
Publié : dim. 13 juil. 2008 17:57
Un tour improvisé avec lineagarbo ce matin même au fil du Rhône, 185 km aller-retour depuis Genève, j'en connais trois qui vont regretter de ne pas avoir pu (ou voulu) se joindre à nous !
Sandro m’a proposé de piloter la 993 C4 jusqu’à Seyssel, elle m'a paru à des années lumière de mon ex 997 Carrera 2S, l’écart étant encore plus manifeste avec la 997 Turbo. J’ai été particulièrement frappé par l’énorme différence de couple et de puissance, l’inconfort du châssis, le mauvais maintien des sièges, la pédale d’embrayage qui requiert un mollet de cycliste, le freinage peu assisté, le volant trop grand, le long débattement du levier de changement de vitesses, la dureté de la boîte, le flou de la direction et l'imprécision du train avant, sans parler des essuie-glaces rigolos, de la mauvaise lisibilité des compteurs, de l’inefficacité de la climatisation et j’en passe. Elle est de surcroît pénalisée par un rapport poids/puissance défavorable, rien que mon ancienne 911 SC 204 ch de 1982 était beaucoup plus vive et amusante à emmener. Porsche a pris un mauvais virage en alourdissant constamment ses voitures, il faut désormais au moins une 997 Turbo pour retrouver cette sensation de légèreté et de liberté propre aux modèles antérieurs à la série 964, RS et GT3 exceptées bien sûr.
Les routes étant humides, nous sommes évidemment restés très prudents et dans le strict respect des limitations de vitesse, le trafic était heureusement faible et fluide sur ces départementales de la France profonde, normal vu les sommets atteints par le prix des carburants.
Un arrêt obligé à Seyssel, juste devant la mairie:
Le lac du Lit au Roi près de Belley:
La 993 est plus basse que la mienne à cause des ressorts courts:
Un arrêt à la Rôtisserie du Fier à l’entrée du val du Fier. Quoi de plus vivifiant par ce temps pourri qu’un verre de Seyssel blanc dégusté en terrasse au bord de la rivière entre deux averses ? Ce vin fait vite oublier le chasselas tant il le domine par le fruité et l’acidité, dommage qu’il soit méconnu chez nous:
Une dernière photo dans ma carrière préférée avant de revenir sur Genève par des routes incroyablement sinueuses et vallonnées.
Ces virées sont décidément une excellente alternative au circuit, et même si on tourne aussi en rond, c’est seulement sur un tour !
Mon jugement sur la 993 peut paraître sévère mais il faut le relativiser. Pour être crédible il devrait reposer sur la durée, là je me suis contenté de décrire mes premières sensations au volant de la 993 par rapport à la Turbo, c'était juste une brève prise en main, sans tentative de pilotage, mais quand on a le privilège de posséder une 997 Turbo on devient forcément très exigeant. Sandro a bien réalisé le gouffre existant entre les deux voitures et il n'a plus qu'une idée en tête, celle de me racheter la mienne !
Sandro m’a proposé de piloter la 993 C4 jusqu’à Seyssel, elle m'a paru à des années lumière de mon ex 997 Carrera 2S, l’écart étant encore plus manifeste avec la 997 Turbo. J’ai été particulièrement frappé par l’énorme différence de couple et de puissance, l’inconfort du châssis, le mauvais maintien des sièges, la pédale d’embrayage qui requiert un mollet de cycliste, le freinage peu assisté, le volant trop grand, le long débattement du levier de changement de vitesses, la dureté de la boîte, le flou de la direction et l'imprécision du train avant, sans parler des essuie-glaces rigolos, de la mauvaise lisibilité des compteurs, de l’inefficacité de la climatisation et j’en passe. Elle est de surcroît pénalisée par un rapport poids/puissance défavorable, rien que mon ancienne 911 SC 204 ch de 1982 était beaucoup plus vive et amusante à emmener. Porsche a pris un mauvais virage en alourdissant constamment ses voitures, il faut désormais au moins une 997 Turbo pour retrouver cette sensation de légèreté et de liberté propre aux modèles antérieurs à la série 964, RS et GT3 exceptées bien sûr.
Les routes étant humides, nous sommes évidemment restés très prudents et dans le strict respect des limitations de vitesse, le trafic était heureusement faible et fluide sur ces départementales de la France profonde, normal vu les sommets atteints par le prix des carburants.
Un arrêt obligé à Seyssel, juste devant la mairie:
Le lac du Lit au Roi près de Belley:
La 993 est plus basse que la mienne à cause des ressorts courts:
Un arrêt à la Rôtisserie du Fier à l’entrée du val du Fier. Quoi de plus vivifiant par ce temps pourri qu’un verre de Seyssel blanc dégusté en terrasse au bord de la rivière entre deux averses ? Ce vin fait vite oublier le chasselas tant il le domine par le fruité et l’acidité, dommage qu’il soit méconnu chez nous:
Une dernière photo dans ma carrière préférée avant de revenir sur Genève par des routes incroyablement sinueuses et vallonnées.
Ces virées sont décidément une excellente alternative au circuit, et même si on tourne aussi en rond, c’est seulement sur un tour !
Mon jugement sur la 993 peut paraître sévère mais il faut le relativiser. Pour être crédible il devrait reposer sur la durée, là je me suis contenté de décrire mes premières sensations au volant de la 993 par rapport à la Turbo, c'était juste une brève prise en main, sans tentative de pilotage, mais quand on a le privilège de posséder une 997 Turbo on devient forcément très exigeant. Sandro a bien réalisé le gouffre existant entre les deux voitures et il n'a plus qu'une idée en tête, celle de me racheter la mienne !